Mickael Martin [validé]

Nom : Martin
Prénom : Mickaël
Nom Garou :
Lignée : Homidé(e)
Âge : 19 ans
Tribu : Rongeur d'os
Auspice : Ragabash
Totem personnel : Rat


Meute : Meute de l'Oeil Foudroyant
Totem de la meute :

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Attaque : 1
Défense : 2.5
Agilité : 2
Santé : 0.5

Attributs :
-Force :
-Dextérité :
-Vigueur :

Compétences :
- Survie (Rongeur d'Os)
- Marchandage (Ragabash)
- Maîtrise des explosifs (Rat)
- Esquive

Dons :
- L'Union fait la Force

Equipement :
- Veste de toile (DEF +1)
-
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Description physique :
Micka pourrait être un beau jeune-homme, s'il n'était pas si grand et si maigre. Sa silhouette dégingandée est surmontée d'une chevelure blonde dont il prend grand soin. C'est peut-être la seule chose dont il prend soin : ses vêtements sont souvent élimés ou défraichis. Mais ça se remarque peu, tant on se concentre sur sa manière bien personnel de les porter : trop serrés et parfois à l'envers. Il porte un bouc et a un percing au sourcil gauche. Ses yeux sont bleus.


Caractère :
Que dire du garçon ? Tout d'abord que c'est un brave type. Son trait de caractère le plus présent est sans nul doute son acharnement à très court terme. Une fois, il passa 3 heures à tenter d'apprendre la guitare avant de se résigner à ne jamais être musicien. De même, pour mettre un terme au spéculation acerbe de sa grand-mère sur son goût pour la littérature, il tenta de lire le Grand Maulne en une semaine. Au bout de deux jours d'une lecture intensive, il laissa tomber, trouvant plus judicieux d'attendre le film. Il attend toujours d'ailleurs. Voilà, en fait c'est cela : un minimum de rebellion pour un maximum de laissé-allé. C'est un être qui se laisse mener par le courant de la vie et à bon espoir d'échouer sur une plage de type Copacabana. En attendant il traine, tout sourire.


Histoire :
Micka s’arracha une nouvelle touffe de poil de son épaule. Ceux-ci avaient une couleur caramel, bien plus sombre que ne l’était ses cheveux blonds. Ca faisait bien 45 min qu’il occupait la petite salle de bain du vieil appartement qu’il partageait avec ses grands-parents. Enfin, grands-parents c’était vite dit. Il n’avait de parent connu que cette femme morte dans son appartement, à côté du bébé qu’elle laissait seul avec tous les autres. Pas fameux pour commencer une nouvelle vie. Une vieille voisine, ancienne garde-malade qui avait eu la bêtise - selon elle - de vouloir récupérer le paquet, avait alors fait office de maman puis de grand-maman.
Ce soir c’était le grand soir. Enfin, il accomplirait sa destinée. Enfin il montrerait au monde qu’il n’était pas le vaurien que certains se plaisait à fustiger. Non, il serait…
- Ca suffit maintenant, sort de la salle de bain !
La voix de sa grand-mère l’avait tant surpris qu’il avait failli s’entailler la joue avec le rasoir jetable qu’il venait de saisir.
- Fous-moi la paix bon dieu ! On peut pas être tranquille 5 minutes.
- ¾ d’heure, tu veux dire ! C’est pas toi qui paie l’eau chaude ! Sort maintenant !
Micka se renfrogna mais ne répondit pas. Après quelques secondes, la voix aigrelette de la grand-mère reprit :
- Mais si tu tiens à la payer cette eau, te gène pas ! Ha, oui, c’est vrai toujours pas de boulot hein ?
Si, au Mc Do, mémère. Mais pour rien au monde il ne voudrait le lui dire. Elle avait parié qu’après son abandon de l’école il y a maintenant un an, il ne chercherait jamais de boulot et continuerait à vivre à leur crochet. Elle s’imaginait qu’il traînait toute la journée avec ces copains et que s’il sentait la friture c’était parce qu’il s’alimentait mal.
- La paix ! grogna-t’il.
- Tout ça pour une soirée à boire et à faire des choses… pas bien. La jeunesse, c’est n’importe quoi.
Le pas pesant de la grosse femme s’éloigna dans le couloir exigu menant au salon. Micka se remis à passer la lame du bic sur le poil de ses joues anormalement dur ce soir. Non, il ne s’agissait pas d’une simple soirée de beuverie et de débauche. C’était LA soirée de beuverie et de débauche que tous ses copains et lui attendaient depuis des mois. De quoi alimenter les conversations des prochaines réunions entre potes. Mais attention. C’était soirée super select : une boîte avait laissé le champs libre aux gars du quartier – dont lui - pour organiser une teuf d’enfer. Fallait juste être bien saper. Et cool. La beuverie arriverait certainement plus tard, mais pas trop en amont de la débauche, espérait-il.
Il se mit une tonne de gel dans les cheveux. Hélas, ceux-ci ne voulurent pas rester en place. C’était la première fois que ça lui arrivait. Il regarda le flacon. « Gel extra-fort » y lu-t’il. Sa chevelure d’habitude docile avait décidé de lui mener la vie dure. En y regardant bien, elle s’était un peu assombri. Presque de la même couleur que les touffes de poils mystérieusement apparu aujourd’hui – était-ce cette semaine ?. Il regarda par-dessus son épaule cherchant de nouvelle trace de pousse. Il aurait adoré avoir tous ces poils à 14 ans mais là, ça faisait un peu désordre.
Il mit sa chemise devenue légèrement trop étroite – avait-il grossi dernièrement ? – son pantalon – avait-il encore grandi ? – et ses nouvelles chaussures – était-ce vraiment la bonne pointure ? Il sorti de la salle de bain, passa devant son grand-père avachi devant la météo heureux comme un môme, et s’avança vers la porte de sortie qu’il constata barrée par le gros corps agacé de sa mère adoptive. Il afficha un sourire, la pris dans ses bras et la fit tournoyer. La vieille fini par rire bien malgré elle.
- Allez ma belle, ce soir je t’emmène danser, dit-il, langoureux.
- Les jeunes ça ne pensent qu’à flirter et à roder. Sort de cette maison, petit ingrat, dit-elle en tentant vainement de garder sa hargne.
Il lui donna une petite tape sur les fesses et sorti en sifflotant.