Nick Menza "Rêveur-des-Prairies" [validé]

Nom : Menza
Prénom : Nick
Nom Garou : Rêveur-des Prairies
Lignée: Homidé
Âge : 17 ans
Tribu : Wendigo
Auspice : Théurge
Totem personnel : Grand Père Tonnerre


Meute : Meute de l'Oeil Foudroyant
Totem de la meute : -

-

Attaque: 3
Défense : 2.5
Agilité : 2
Santé : 2

Attributs:
- Force:
- Dextérité:
- Vigueur:

Compétences :
- Furtivité (Wendigo)
- Rituel (Théurge)
- Armes à feu (Grand Père Tonnerre)
- Athlétisme
- Transformation rapide

Dons :
- L'Union fait la Force

Equipement :
-Veste en toile (DEF +1)
- Revolver, Colt Python .357 Magnum six pouces (ATQ +1)
- (vide)

Description physique :
Nick à les cheveux raides, longs et noirs et le teint basané, il est de taille moyenne, vaguement sportif avec un début faiblard de « tablettes de chocolat » qui pourtant est une source de fierté pour lui (qui se considère comme un pantouflard finit). Il n’a pas un visage très attrayant, oscillant entres le côté amérindien de sa mère et le côté occidental de son père, ce qui donne un métissage le cataloguant dans les « bof » : on le voit, on ne s’attarde pas trop dessus. Il est le plus souvent vêtu de vêtements amples qui le font paraître plus gros qu’il n’est et il ne connaît pas l’usage de la ceinture. Il lui arrive de porter des mocassins ou de marcher nus pieds assez souvent.
Sous sa forme de Garou , son pelage est blanc mais il n’est pas pour autant albinos et ses yeux restent des points sombres. Etrangement, ses mains et ses pieds sont plus proches de pattes de loup que de vraies mains quand il devient Crinos, mais sans pour autant le priver de capacités préhensiles. Il arbore aussi une sorte de crinière ou de chevelure qu’il attache maladroitement.

Caractère :
On le surnomme « Le Sauvage » dans son quartier, car il a tendance à aimer les danses furieuses sur des musiques bien rythmées (ou de vieux jerricans en fer sortis de la cave de son immeuble) et qu’on le retrouve parfois en train d’hurler sans raison, de marcher pieds nus et autres manies inhabituelles. Nick n’est pas un garçon très stable, il aime à se laisser guider par son énergie débordante, ses pulsions –bien qu’il conserve sa raison, s’il a envie de sauter du toit d’une maison, il se retiendra- et passe de ce fait pour un joyeux excentrique auprès de ses camarades, et pour un délinquant juvénile auprès de nombres de ses voisins de palier. C’est quelqu’un qui peut changer d’humeur sans raison. Ou presque.
Il a tendance, à cause de son éducation, à respecter les personnes âgées et à ne pas concevoir l’âge comme une lente régression de l’esprit. Mais ce n’est pas pour autant qu’il envie les rhumatismes de sa grand-mère maternelle… Il devient facilement timide devant les filles, mais aussi très serviable –parfois trop. Il a un grand sens de la famille bien qu’il n’en connaisse que les membres les plus proches. Il a toujours rêvé d’aller en Amérique découvrir sa famille apache.

Histoire :
Nick est un jeune garçon qui fait tout son possible pour ne pas être banal, et il est plutôt bien adapté à ses envies : une énergie qui semble inépuisable, une mère aux origines apaches, une grand-mère que l’on qualifie de farfelue et une petite sœur qui lui ressemble beaucoup. Il n’y a, dans ce tableau original, qu’un seul élément décevant : son père. Monsieur Menza a un esprit étroit, conservateur et hermétique à la nouveauté, s’il a épousé une amérindienne, c’est à cause des hasards de l’amour et du fait, surtout, que son épouse n’a jamais vraiment été apache que physiquement, contrairement à la grand-mère de Nick qui parle toujours avec fierté –mais aussi amertume- de sa vie passée dans une réserve, baignée par les traditions et les croyances de son peuple. Les raisons qui ont amenés sa famille a déménagé en France sont du domaine du travail, contraignant le pater familias à suivre certaines branches reculées de l'entreprise qui l'emploie... de toute façon, Nick n'est au courant de rien vu qu'il est né sur le sol français...
Bien que son père désapprouve l’intérêt que Nick porte aux vieilles histoires de « Peaux-Rouges » et de « Visages Pâles », il ne s’y oppose pas pour autant, après tout, c’est bien qu’il s’occupe de sa grand-mère. Et comme en plus, il est bon élève, on lui pardonne ses danses frénétiques pendant les soirées chez des amis, qui eux-mêmes sont toujours ravis d’avoir quelqu’un comme Nick avec eux, qui sait se lâcher complètement, faire des paris idiots et qui a toujours une bonne farce sous la main (le coup du « scalp sanglant » étant une de ses plus réussies).
La vie du jeune métis était bien partie pour lui plaire, il avait trouvé une sorte d’équilibre pour ses journées : sérieux à l’école, mais dès qu’il rentrait chez lui, ça devenait la folie, le déchargement d’énergie, la dynamite qui explose. Et tout ça lui convenait. Mais que serait une vie, une vraie, si elle suivait une voie toute tracée ? Aussi sinueux que soit le chemin, si l’on en voit le bout, il n’a pas d’intérêt. Nick n’avait pas encore eu le temps de méditer sur cela que, durant une sortie nocturne près de la forêt, son besoin de bondir en tout sens, de hurler sa joie de vivre, se fit plus fort que d’habitude, ce qui signifiait en quelque sorte qu’il semblait sur le point d’exploser comme une caisse de feux d’artifice dans laquelle on aurait fait tomber des braises chaudes. Il était seul ce soir-là, et la première chose qu’il voulait faire pour se calmer, c’était pousser un grand cri, mais quoi ? Pas un cri déchirant à vous retourner l’estomac, pas une plainte d’oiseau de nuit… non, c’était un puissant cri de rage qu’il voulait faire sortir de son corps, comme si… comme si tout son sang bouillonnait d’une mémoire collective et ancestrale, comme si toute la haine qu’un peuple peut vouer à un autre transformait son sang en feu liquide. Et il hurla, de toutes ses forces, réveillant plus d’un animal...
Maintenant, son étrange colère atténuée, il voulait danser. Sur ce point, la technologie allait l’aider : il mit dans ses oreilles les petits écouteurs recouverts de mousse, resserra le nœud qui bloquait le fil et choisit rapidement une musique simple, pleine de percussions. La musique commençait, lentement, et tandis qu’il augmentait le volume, il réfléchissait vaguement aux émotions qui avaient guidés son cri. C’était étrange, comme s’il avait été autre pendant quelques instants… mais la musique l’appelait. Non, pas tout de suite, pas sur ce sentier trop calme, il avait besoin d’un décor sauvage. Il s’enfonça dans la forêt, plus loin que d’habitude et sans suivre le moindre chemin, il zigzaguait presque. En réalité, il s’était mis à courir, très vite, il bondissait contre certains arbres et après s’être relevé de sa chute, il fonçait droit devant lui, complètement absorbé par la musique. Il dansait, quelque chose de complètement fou, attrapant une branche, se balançant un peu et repartant, se roulant par terre…
Finalement, il tomba à genoux, comme pour conclure son spectacle. Il n’était même pas épuisé, tout juste avait-il déchargé un trop-plein d’énergie. Il s’affala sur le sol et respira lentement. Il avait l’étrange impression d’être plus grand, pourtant, il ne’avait pas l’impression que ses vêtements étaient plus étroits que d’habitude. A vrai dire, il ne les sentait plus du tout… Pris d’un étrange doute, il se redressa et regarda ses jambes… et puis ses mains. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait des coussinets et des griffes, ni même ce qu’un pelage blanc neige faisait sur son corps mais, après une brève surprise, il perçut une petite voix qui lui chatouillait l’intérieur de la tête, une petite voix qui lui demandait de s’enfoncer encore plus dans la forêt…